Le Fils de l’homme dans le nuage
La poutre dans l’œil
La Biblic Fantasy a beaucoup inspiré l’Heroic fantasy. Les deux ont en commun de nombreux thèmes. Par exemple, la première parle — bien avant la seconde — de dieux et d’idoles, d’une épée et d’un dragon, d’hommes dotés de pouvoirs miraculeux et de femmes fatales, d’un messie qui doit revenir ressusciter les morts et les juger, d’immortels dans un royaume des Cieux et de fin du monde — entre autres ! L’Heroic fantasy est donc une littérature de seconde main, un divertissement pour des gens déchristianisés, alors que les soixante-treize livres de la Biblic Fantasy racontent l’Histoire avec un grand ‘H’ : ils composent une saga unique en son genre qui compénètre la réalité et guide ses lecteurs sur le chemin resserré qui mène à la Vie.
Mais cette bibliothèque (la Bible) n’est pas pour tout public. Rares sont ceux qui sont appelés à la lire, et plus rares encore ceux qui la comprennent. La plupart des gens ont en effet des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre. À ces derniers, la lecture des ouvrages de la Biblic Fantasy est interdite, et Jésus déclarait à ses disciples : « À vous a été donné de connaître le mystère du royaume de Dieu, alors que pour CEUX DU DEHORS tout se passe EN PARABOLES, afin que regardant, ils regardent mais ne voient pas, et qu’entendant, ils entendent mais ne comprennent pas, de peur qu’ils ne reviennent et qu’il leur soit pardonné. »
Dans le passage parallèle de Matthieu, ses disciples lui disent : « POURQUOI LEUR PARLES-TU EN PARABOLES ? » Il leur répond : « Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, et que cela ne leur a pas été donné. Car on donnera à celui qui a et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Voici pourquoi je leur parle en paraboles : parce qu’ils regardent sans regarder et qu’ils entendent sans entendre ni comprendre. »
En d’autres termes, il n’y a pas pires aveugles et sourds que ceux qui refusent de voir ou d’entendre. C’est le cas de ceux du dehors. Ils veulent rester dehors et ne surtout pas entendre parler de ce royaume de Dieu qui serait en eux. Ni de ce Verbe divin par lequel tout a paru et sans lequel rien n’a paru de ce qui a paru. Pour eux, Dieu n’est pas réel, c’est au mieux une conjecture, comme disait Nietzsche, leur maître à tous (même s’ils s’en défendent). Conditionnés par l’éducation fallacieuse qu’ils ont reçue, qu’elle soit religieuse ou laïque, ils sont persuadés que le monde extérieur est réel, qu’il préexiste à l’expérience qu’ils en ont, que ses ressorts sont complexes et cachés mais qu’ils peuvent être découverts grâce à la recherche scientifique.
Comme Thomas, ils ne croient qu’en ce qu’ils peuvent voir et toucher, pas pour mettre le doigt dans les plaies du Christ, mais pour se mettre le doigt dans l’œil ! En fait, pour reprendre une célèbre métaphore de l’Évangile : ils ont une poutre dans l’œil et ne la remarquent pas ! D’où vient-elle et quelle est-elle ? La réponse fait partie des mystères de la Biblic Fantasy que je vais vous exposer dans les pages de ce site, à vous qui avez des yeux pour lire ou des oreilles pour entendre.
Aux autres, Dieu leur envoie une puissance d’égarement qui les fait croire au mensonge, afin que soient condamnés tous ceux qui n’ont pas cru en la Vérité mais ont pris parti pour le Mal.
Dieu est amour, mais Dieu n’a pas que des amis.
Références des citations
(Les citations strictes sont en bleu, les notes et commentaires sont en vert)
Le chemin resserré... : Matthieu 7, 14.
À vous a été donné... : Marc 4, 11-12.
Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? : Matthieu 13, 10-13.
Ce royaume de Dieu qui serait en eux : Le Royaume de Dieu est à l’intérieur de vous, dit Jésus en Luc 17, 21.
Ce Verbe divin par lequel tout a paru... : Jean 1, 3.
Mettre le doigt dans les plaies du Christ : Voir Jean 20, 24-29.
Ils la remarquent pas : Voir Matthieu 7, 3 ou Luc 6, 41.
Dieu leur envoie... : 2 Thessaloniciens 2, 11-12.
Dieu est amour : 1 Jean 4, 16.
Dieu n’a pas que des amis : Voir “Le Signe du Fils de l’homme – Ouverture des six premiers sceaux”, page 55.